Et l'ironie au ris moqueur |
DELILLE
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Convers. III |
ironie |
Le monde est moqueur, il est méprisant, il est cruel |
MASSILLON
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Prof. relig. 4 |
méprisant, ante |
L'oeil moqueur de la critique |
MARMONTEL
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Mém. VII |
moqueur, euse |
Ah ! ah ! dit-il d'un ton moqueur, une rocaille et des treillages ; je m'y attendais |
GENLIS
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Voeux téméraires, t. I, p. 28, dans POUGENS |
rocaille |
L'Amour, essuyant ses larmes, fit un souris malin et moqueur |
FÉNELON
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Tél. VII |
souris [1] |
L'histoire dit qu'il ne parlait jamais tout de bon, et son siècle l'appelle le moqueur |
GUEZ DE BALZAC
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Liv. VI, lettre 5 |
bon [1] |
Jamais un généreux vainqueur N'affligea les vaincus d'un langage moqueur |
MAIRET
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Sophon. III, 4 |
moqueur, euse |
Remarquez qu'ils se saluent avec un ris moqueur : ils se méprisent mutuellement, et ils ont raison |
LESAGE
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Diable boit. ch. 17, dans POUGENS |
moqueur, euse |
Souvent un visage moqueur N'a que le beau semblant d'une mine hypocrite |
CORNEILLE
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Mélite, III, 2 |
semblant |
.... à son rire moqueur Le serpent de l'envie a sifflé dans son coeur |
PIRON
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Métrom. III, 4 |
siffler |
Jamais un généreux vainqueur N'affligea son vaincu d'un langage moqueur |
MAIRET
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Sophon. III, 4 |
vaincu, ue |
Connaître un bon visage, et juger si le coeur, Contraire à ce qu'on voit, ne serait pas moqueur |
RÉGNIER
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Sat. III |
coeur |
Il se retira en me jetant un coup d'oeil dédaigneux accompagné d'un souris moqueur |
MARIVAUX
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Pays. parv. 6e part. t. III, p. 90, dans POUGENS |
dédaigneux, euse |
D'un oeil moqueur les Grâces infidèles Montrent du doigt mon réduit délaissé |
BÉRANGER
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Fuite de l'amour. |
doigt |
Tandis que mon faquin, qui se voyait priser, Avec un ris moqueur les priait d'excuser |
BOILEAU
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Sat. III |
moqueur, euse |
Vous qui n'avez jamais de sourire moqueur Pour les accablements dont une âme est troublée |
HUGO
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Crép. 38 |
accablement |
Le Français quelquefois est léger et moqueur ; Mais toujours le mérite eut des droits sur son coeur |
VOLTAIRE
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Événements de 1744 |
moqueur, euse |
Ils habitaient un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux duretés un sentiment moqueur |
LA FONTAINE
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Phil. et B. |
bourg |
Ils habitaient un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux duretés un sentiment moqueur |
LA FONTAINE
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Phil. et Bauc. |
coeur |
Ils habitaient un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux duretés un sentiment moqueur |
LA FONTAINE
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Phil. et Baucis. |
dureté |
Ils habitaient un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux duretés un sentiment moqueur |
LA FONTAINE
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Phil. et Baucis. |
joindre |
On s'est moqué de ce système ainsi que des anguilles nées de blé ergoté ; car on est moqueur en Gaule aussi bien qu'en Grèce |
VOLTAIRE
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Dial. XXIX, 9 |
moqueur, euse |
Crois-moi donc, laisse en paix, jeune homme au noble coeur, Ce Zoïle à l'oeil faux, ce malheureux moqueur |
HUGO
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Voix intérieures, 13 |
laisser |
Celui-ci [le moqueur] est, si l'on en croit Fernandez, Nurenberg et les Américains, le chantre le plus excellent parmi tous les volatiles de l'univers, sans même en excepter le rossignol |
BUFFON
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Ois. t. v, p. 451 |
volatile |
J'en tirerai de la gloire [d'un livre de Chapelain] et non pas vous, qui êtes un vrai moqueur de me mander si souvent que vous me devrez votre éternité, et que je vous donne ce que je pense plutôt recevoir de vous |
GUEZ DE BALZAC
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Lett. inédites, LXXXIII (éd. Tamizey-Larroque). |
éternité |
Ne reprenez point le moqueur, de peur qu'il ne vous haïsse ; reprenez le sage, et il vous aimera |
SACY
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Bible, Prov. de Salom. IX, 8 |
moqueur, euse |
Donne-t-il [le moqueur] essor à sa voix dans ces tenues si expressives où les sons, d'abord pleins et éclatants, se dégradent ensuite par nuances et semblent enfin s'éteindre tout à fait et se perdre dans un silence qui a son charme comme la plus belle mélodie ; on le voit en même temps planer moelleusement au-dessus de son arbre |
BUFFON
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Ois. t. V, p. 454 |
moelleusement |
La Satire Ménippée, satire que Varron avait inventée en mêlant agréablement la prose avec les vers, le sérieux avec l'enjoué, et qu'il avait nommée Ménippée, parce que Ménippe le cynique avait traité avant lui des matières graves d'un style plaisant et moqueur |
ROLLIN
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Hist. anc. liv. XXV, ch. I, II, 3 |
satire |